Récits d'Accouchement
HypnoNaissance

La naissance de balthazar
Janvier 2024

(Naissance par césarienne, récit en anglais)

I saw my obgyn on January 2nd for our last control and the baby was still seated. I had done a scan to check the size of my pelvis plus another ultrasound to control the baby’s head size. My pelvis was just the size of the head so the doctor told me that for him I couldn’t wait for more than a week for vaginal delivery or baby’s head would get stuck.
He asked me what I wanted to do. I told him I would like to try vaginally so he proposed that either he could rupture the membranes or we could wait. I said I didn’t want to induce so we agreed to wait till the 11th and if the baby wasn’t here we would do a scheduled C-section. I knew he wouldn’t come before the 11th because I had told him he had to wait for my parents to arrive so they could keep my oldest 🙂 and indeed he didn’t.
When I told my husband that the baby would likely arrive on the 11th by a scheduled C-section, it was like a weight was lifted out of him. He was scared that the baby would get stuck and we would have a traumatic birth again. So I realized that the planned C-section was actually what we all needed (maybe that’s what the baby was telling me by not turning?).
I saw a bunch of videos, talked with friends about planned C-sections and saw a midwife on the 10th to do a control and I asked her how exactly the caesarean was going to happen.
I arrived on the 11th by myself and went to do my control. The whole time I listened to the audio affirmations, which helped me stay relaxed and confident.
My husband arrived and I got ready. The entire staff was super nice and communicative, especially the anaesthesiologist, who explained each step and kept asking me what I needed or wanted. I was cold so he brought me a heater and kept adjusting it to my needs.
At some point, I started to get anxious. My husband told me to focus and use the relaxation techniques I learned with Christine. I did the breathing and the thermometer exercice and it did the trick. It also helped a lot that I had watched YouTube videos made for kids with my daughter about how a C-section goes because I knew exactly what they were doing at each step.
When the baby came out I cried. This time out of love and not of frustration, fear or anger.
The doctor told me that the baby had the cord around his neck. So we had made the right decision or otherwise it would have ended up in an emergency C-section because seated it would have been impossible to untangle the cord). When he said that, I cried again because I knew we had all done the right thing. My baby was here, he was ok, and the birth had gone smoothly.
Balthazar didn’t cry at all while he was with dad or with us after.
It wasn’t a natural birth, but it was the birth that I think we all needed. Thank you Balthazar for showing us the way and thank you Christine for giving me the confidence (maybe without HypnoBirthing I would have said yes to induction and would not have trusted myself) and the tools I needed for helping me deliver my HypnoBirthing baby.

La naissance d'Anna
Décembre 2021

Lors de mon dernier contrôle, le gynécologue m’a proposé de décoller les membranes pour déclencher l’accouchement (on était à 15 jours de Noël et à ses yeux c’était surement plus pratique de ne pas accoucher autour des fêtes). J’ai été tentée une demie seconde, puis j’ai poliment refusé son offre – merci l’HypnoNaissance ! Je préférais faire confiance à la nature.

À J+2, j’ai constaté dans la matinée des petites pertes de liquide amniotique. J’ai appelé mon conjoint pour lui dire que la naissance de notre bébé était peut-être pour bientôt ! Nous avons décidé d’attendre tranquillement l’évolution des événements et de ne pas nous précipiter à la maternité. J’ai vaqué à mes occupations, et puis les premières sensations de vagues sont arrivées de manière aléatoire. Elles se sont intensifiées et sont devenues régulières vers 15h30. Mon conjoint est arrivé vers 16h et nous sommes encore resté une heure à la maison, car même si ça commençait à être assez intense, je ne voulais surtout pas arriver à la maternité trop tôt.

Le trajet était compliqué, la position assise inconfortable et j’étais soulagée quand nous étions enfin arrivés ! Les sages-femmes m’ont installé pour un monitoring, en position allongée et avec peu de liberté de mouvement à cause des fils, ce qui a rendu les sensations assez désagréables. J’avais hâte que ça se termine ! En fin de monitoring, une sage-femme m’a examiné : j’étais à 4 cm d’ouverture – plutôt une bonne nouvelle !

Vers 19h, je suis partie vers la salle nature où un bain chaud m’attendait : quel bonheur de m’installer dans la baignoire –c’était définitivement le meilleur endroit du monde !!

On nous a laissé tranquille avec mon conjoint. Dans ma tête, j’étais prête à passer la nuit ainsi en travail. Pendant les vagues, je me concentrais sur ma respiration. Entre les vagues, on discutait. Les sensations sont devenues très intenses et au bout d’une heure seulement, je ressentais une grande pression vers le bas. J’ai envoyé mon conjoint pour qu’il trouve une sage-femme – j’avais besoin de savoir ce qui se passait. Après avoir examiné l’ouverture du col – 5 cm – elle m’a annoncé que ça allait encore durer quelques heures… à ce moment-là je me suis dit que j’allais demander la péridurale. Je n’avais pas envie de continuer ainsi pendant des heures encore. Elle nous a laissé pour qu’on puisse en parler avec mon conjoint. Le temps passait, personne n’est revenu nous voir et puis j’avais de nouveau cette sensation de pression qui me disait que mon bébé allait naître bientôt.

Mon mari est reparti chercher la sage-femme, et cette fois-ci elle a confirmé mon ressenti : ma fille était descendu d’un coup et j’étais à ouverture complète. Une deuxième sage-femme est alors venue et elles m’ont aidé à sortir de l’eau pour m’installer sur une sorte de canapé. J’étais à genou et je me tenais entre le bord du lit et mon conjoint. Dix minutes d’efforts plus tard, m’a fille est née, dans la douceur et le calme, comme je l’avais imaginée ! Elle était d’une grande sérénité. Elle nous regardait et n’a pleuré à aucun moment dans les minutes qui ont suivi l’accouchement. Après la naissance du placenta, les sages-femmes nous ont laissés en peau-à-peau avec elle dans la salle pendant trois heures, c’était merveilleux.

Grâce à cette naissance en douceur, nous sommes les heureux parents d’un bébé très calme, serein et souriant…

 

 

 

La naissance de Samuel
Décembre 2021

Un jeudi matin, je me suis réveillée vers 3h avec le ventre tendu… ça se calmait, ça reprenait. Les sensations étaient très vite intenses, j’ai alors réveillé ma partenaire. Les vagues étaient irrégulières mais se rapprochaient. Nous avons fait la respiration de détente ensemble, la respiration longue pendant les vagues, et j’ai écouté les affirmations et la relaxation de l’arc en ciel. Ma partenaire me rappelait régulièrement de changer de position. Je continuais les respirations, et pour soutenir l’ouverture du col, j’ai aussi regardé des vidéos de fleurs qui éclosent pendant cette partie précoce du travail.

Nous avons continué le travail de cette manière jusqu’à midi environ, aussi en sortant marcher dans la rue, ce qui m’a fait beaucoup de bien. Les vagues était fortes mais gérables, cependant elles étaient rapprochées, 3 minutes de repos seulement dès 7-8h du matin.

Ensuite, nous sommes parties vers la maternité. J’ai été examinée et le col était ouvert à 2,5 cm. Cela m’a un peu découragée, vu que j’étais en travail depuis bientôt 10h et je commençais à me fatiguer. J’ai continué à marcher dans les couloirs de la maternité et à me détendre sur le ballon. La sage-femme était impressionnée comment je gérais les contractions. Même ma partenaire ne remarquait pas toujours lorsqu’elles démarraient, tellement j’étais calme et silencieuse. Mais l’intensité était bien présente.

Vers 14h00, j’ai décidé de demander la péridurale: le travail était long et j’avais peu de temps de répit entre les vagues très rapprochées. Je ne voulais pas être épuisée pour les prochaines phases.

La péridurale m’a permis de me reposer, et la dilatation est arrivée rapidement. J’étais à 10 cm vers 18h00. Le temps que le bébé descende, j’ai commencé à pousser vers 21h10, et Samuel est né à 21h21 : express !

J’ai eu mon fils sur mon ventre et on a passé un long et heureux moment en peau-à-peau.

J’aurais aimé accoucher sans péridurale, mais l’expérience était tout de même très positive.

Nous étions calmes et en confiance tout au long de l’accouchement. Le travail à la maison était paisible et maîtrisé, et avec les outils de l’HypnoNaissance, ma partenaire a vraiment trouvé sa place de compagne de naissance. Grâce à cette expérience, je me sens encore plus confiante pour la prochaine fois !

 

La naissance d’Enzio
Novembre 2020

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Une naissance merveilleuse

La lumière est tamisée, la pièce est calme. Nous sommes seuls, mon compagnon et moi-même, dans la salle de travail. Tandis que je suis à genoux sur le lit à l’écoute de mes sensations corporelles, mon compagnon me parle avec une voix douce et profonde. Il me dit que je suis en train d’emprunter un chemin et que l’on voit une lumière à l’horizon, que bientôt l’on arrive au bout de cette route, que l’on avance mais toujours dans le calme et la quiétude. Ainsi l’hypnose fait son effet, et sa présence m’apaise. Depuis 2h environ je suis dans cette position, dans une demi-conscience, mon corps me dit de pousser, alors je l’écoute. Si bien qu’un moment la tête apparait, nous sommes toujours seuls. Quelques secondes plus tard, mon bébé est dans mes bras. Son corps est sorti après quelques respirations supplémentaires, je l’ai saisi et porté à ma poitrine. Je me suis allongée heureuse et soulagée, puis mon compagnon a appelé l’équipe médicale.

Nous sommes le 23 novembre, il est 00h20. C’est une nuit magnifique. Une nouvelle vie pour moi et mon compagnon qui débute. La naissance de notre premier enfant, Enzio, un beau bébé de 3.850 kg, né dans la douceur.

La naissance d’Orlane
mars 2019

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Mon premier accouchement était un accouchement “classique” : avec péridurale surdosée, un travail ralenti et long et comme je n’avais pas de sensations, je ne savais pas trop comment faire pour aider le bébé à sortir.

Enceinte de mon deuxième bébé, j’ai découvert grâce au livre de Marie Mongan qu’il y avait une autre façon d’accoucher et la décision était vite prise que je voulais suivre un cours d’HypnoNaissance avec Christine.

Le cours a confirmé mon ressenti profond que l’accouchement pouvait être un processus naturel et non-médicalisé. Ce que j’ai appris m’a été très utile pour changer mon mind-set, lâcher prise et dépasser mes croyances limitantes. Christine m’a encouragé à faire confiance à mon intuition, et petit à petit mon rêve d’un accouchement à domicile et dans l’eau a pris forme. Elle m’a mise en contact avec une sage-femme qui était prête à se déplacer jusque chez nous (une quarantaine de kilomètres de Paris). En plus d’une approche très positive de l’accouchement, nous avons appris plein de techniques de relaxation, de respiration et visualisations. Les dernières semaines avant mon terme, j’ai pratiqué des visualisations, des affirmations positives et la relaxation arc-en-ciel tous les jours. Je me sentais prête et sans peur.

Le jour J

Un matin, vers 4 h, j’ai commencé à ressentir les premières contractions. À 7 h, j’ai réveillé mon mari et nous nous sommes levés. Nous avons informé la sage-femme, qui me trouvait très détendue et nous disait de la rappeler quand je serai plus avancé dans mon travail. Après une douche, j’ai petit-déjeuné et je me sentais très sereine. Mon mari a préparé la piscine et j’ai continué à me détendre dans l’eau. Le travail a vite pris en intensité et nous avons rappelé la sage-femme pour lui dire qu’il était temps qu’elle vienne. Les sensations étaient très intenses et j’ai regretté de ne pas avoir plus pratiqué les exercices de relaxation avec mon mari. J’ai réussi sur certaines contractions à bien me détendre et ça faisait toute la différence.

La sage-femme était sur la route, et l’idée d’accoucher sans sa présence a fait monter la pression chez mon conjoint. Pour ma part, j’étais partagée entre un soulagement (j’allais vraiment accoucher comme je le sentais et non influencée) et une légère inquiétude (le fameux “au cas où”). Une chose était sûre, ce n’était pas son absence qui allait faire changer mes convictions : j’allais accoucher chez moi dans ma bassine de naissance ! Nous avons donc géré tous les deux. Nous sommes tout de même restés en communication téléphonique avec la sage-femme, mon mari suivait les instructions, en particulier celles qui ont suivi la naissance, et je faisais confiance à ce que mon corps me disait de faire. Vers 10 h 30, notre bébé est né, mon mari l’a accueillie dans l’eau et tout s’est bien passé. J’avais l’impression de vivre un rêve.

Les trois jours qui ont suivi l’accouchement, j’étais dans une euphorie totale. J’avais une pèche de folie, j’ai ressenti un bonheur et une joie tellement intense que j’avais envie de sauter partout. Cet accouchement était magique et les sentiments d’accomplissement, de fierté et gratitude m’ont transformé à jamais.

La naissance de Soan, octobre 2018

Premier temps : le travail d’ouverture du col à la maison

Je n’ai pas eu la chance de pouvoir accoucher dans une maison de naissance. J’ai donc tenu à faire le travail chez moi pour être dans les meilleures conditions possibles. J’ai commencé à réellement contracter vers 2h du matin pour ne partir à la maternité que vers 5h30 quand les contactions sont devenues très rapprochées et très intenses. Pendant tout ce temps, je suis restée accroupie – lumière tamisée – les coudes sur mon canapé, à écouter mes enregistrements de relaxation fournis par Christine lors des cours d’HypnoNaissance. J’ai été dans ma bulle pendant plus de 3h et franchement, le travail avançait mais je ne ressentais aucune douleur. J’étais concentrée sur ma respiration et tellement détendue que j’ai cru m’assoupir pendant 45 minutes.

Deuxième temps : arrivée à la maternité

Quand je suis revenue à moi, j’ai réveillé mon compagnon et nous sommes arrivés à la maternité vers 6h. En salle d’urgence, les sages-femmes m’ont dit que j’assurais comme un chef. Elles étaient étonnées de me voir arriver dilatée à 8 cm avec toujours le sourire aux lèvres ! – et m’ont même demandé qui était ma sage-femme et quelle préparation j’avais faite ? #hypnonaissancemesdames ! Malheureusement pour moi, le fait d’être sortie de ma méditation et d’arriver dans cet endroit inondé de lumière m’a fait un peu paniquer et j’ai clairement ressenti la force des contractions. J’avais mal, mais surtout car j’avais PEUR d’avoir de plus en plus mal … c’est un cercle vicieux. J’ai fini par craquer et demander la péridurale – il était trop tard : on m’a emmenée en salle de naissance.

Troisième temps : la naissance de mon fils

Ce n’était pas exactement un accouchement comme dans les vidéos que j’ai regardé avec Christine. J’ai dû pousser pour expulser, mais j’ai réussi à accoucher sans péridurale avec un peu de gaz hilarant sur les derniers centimètres de dilatation, qui ont été pour moi, les plus difficiles à gérer. Finalement après 6 heures 30 de travail, sans péridurale, sans épisiotomie, sans forceps ni ventouse, j’ai mis au monde un magnifique petit garçon, l’amour de ma vie.

La naissance d’Élena, décembre 2016

Le 31.12.2016, à 2h du matin, je me suis réveillée avec des contractions. Je suis allée m’allonger sur le canapé et j’ai écouté les enregistrements jusqu’à 6h quand j’ai senti qu’il était temps de partir à l’hôpital. J’ai alors réveillé mon mari.

Arrivée à l’hôpital vers 8h, j’ai eu en premier un monitoring pendant lequel j’ai continué à me détendre et à écouter les enregistrements. Tout allait bien. Ensuite je me suis mise à quatre pattes, la position allongée étant devenue trop inconfortable. La sage-femme a été d’accord pour m’examiner dans cette position et elle a été très surprise de voir déjà la tête du bébé apparaître! Trois poussées plus tard, je tenais mon bébé dans mes bras. Je l’ai reçu moi-même et je suis fière de moi ! Il y avait de la douleur, mais très allégée comparée à mon premier accouchement. Grâce à l’HypnoNaissance, je suis restée sereine et confiante, et le seul à être un peu déçu est le papa car il n’avait rien à faire ! smile

Dans les films que nous avons regardés pendant les cours j’ai toujours été étonnée de voir les femmes si calmement allongées pendant leur travail. Et finalement, j’ai fait exactement pareil !

Un récit d’accouchement inspirant, même si ce n’est pas de l’HypnoNaissance, dans la vidéo ci-dessous.

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