Les femmes enceintes méritent d’être écoutées.

Je me souviens de mes rendez-vous mensuels à la maternité où j’allais accoucher : après une attente plus ou moins longue, j’étais reçue par un gynécologue ou une sage-femme et en un quart d’heure tout était bouclé – en tout cas d’un point de vue médical. Le positionnement du bébé et ses battements de cœur étaient vérifiés, le tour de taille, prise de poids etc. étaient notés, les prises de sang à faire étaient prescrites, et hop, à la suivante.

C’est comme ça que le système fonctionne, mais une femme enceinte est bien plus que l’ensemble de ses données physiques. Elle est dans une phase de sa vie qui est remplie d’émotions, elle est vulnérable et bouleversée par les hormones de la grossesse, elle a des craintes, des soucis, des doutes par rapport aux changements importants qui vont avoir lieu dans peu de temps et chambouler la vie qu’elle a connue. Peu importe si elle attend son premier bébé ou un deuxième, troisième… La place pour tout ça elle est où ? En tout cas pas dans notre système public, parce qu’en un quart d’heure, il est difficile de se confier. Même si la sage-femme ou gynécologue demande à la treizième minute si nous avons des questions, on sait que dans deux minutes, on ne pourra pas expliquer le chaos interne qui nous habite parfois et qui n’est pas forcément prêt à être formulé en une question claire et précise.

Pour ma troisième grossesse, j’ai choisi de me faire accompagner par un groupe indépendant de sages-femmes. J’avais une seule et même sage-femme pour les rendez-vous et c’était elle qui était là pour la naissance de mon bébé. La durée des rendez-vous mensuels était d’une heure ! Vous imaginez la différence que ça fait ?

La partie médicale prenait en effet une dizaine de minutes, mais ensuite, il restait 50 minutes pour simplement se parler. On apprenait à se connaître, à se faire confiance, à créer une relation. Avec ma sage-femme, on se tutoyait tout de suite, elle s’appelait Francine comme ma belle-mère, et après la deuxième rencontre, on se prenait dans les bras pour se dire au revoir. La relation était chaleureuse et j’appréciais le temps que je passais avec elle – j’avais l’impression d’être vue et écouté en tant qu’être humain, et non seulement être considéré comme un corps de femme qui porte un bébé.

Surveiller que pour la maman et le bébé tout va bien d’un point de vue médical est très bien et important, mais il est tout aussi important qu’à l’intérieur tout va bien pour accueillir ce bébé.

Christine

Christine est docteur en Biologie. Malgré ses connaissances en biologie, elle n’avait aucune confiance en son corps lors de la naissance de son premier bébé. Angoissée et peu informée comme elle était, elle a subi son accouchement plutôt que d’en être actrice – et il a très mal tourné. Suite à cette expérience douloureuse, elle s’est formée à l’HypnoNaissance®, un programme d’éducation prénatal pour vivre un accouchement confortable et non-médicalisé grâce à l’auto-hypnose. Cette méthode lui a permis de vivre la naissance d’une autre manière. Aujourd’hui, elle transmet avec passion les connaissances et outils qui permettent aux parents de se sentir confiants et bien préparés pour leur enfantement.

Sereine et confiante pour votre accouchement

Grâce à ce guide avec 5 clés pour vivre votre accouchement en douceur !

5 clés pour vivre votre accouchement en douceur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut

Accédez gratuitement au guide pour un accouchement en douceur

... et découvrez 5 clés pour vous aider à vous sentir sereine et confiante pour votre enfantement !

5 clés pour vivre votre accouchement en douceur